Société des Missions Africaines (SMA)

Internationale

Le Père Jean DUHAMEL

Société des Missions Africaines – Province de Lyon

DUHAMEL Jean né le 5 juillet 1911 à Kérity (Côtes-du-Nord)
dans le diocèse de Saint-Brieuc (France)
membre de la SMA le 5 juillet 1935
prêtre le 28 octobre 1936
décédé le 16 septembre 1943

1936-1939 Pont-Rousseau, professeur
1939-1940 mobilisé
1940-1941 Chamalières, professeur
1941-1942 Paris, étudiant
1942-1943 Pont-Rousseau, professeur
victime du bombardement de Nantes

décédé à Nantes, France, le 16 septembre 1943,
à l’âge de 32 ans

Le père Jean DUHAMEL (1911 – 1943)

A Nantes, le 16 septembre 1943, retour à Dieu du père Jean Duhamel, à l’âge de 32 ans.

Jean Duhamel naquit à Kérity, dans le diocèse de Saint-Brieuc, en 1911. Après ses études secondaires faites au collège Notre-Dame de Guingamp, il entra à Chanly, où il fit le serment en 1931. Il fut ordonné prêtre à Lyon en octobre 1936. Très bien doué au point de vue littéraire, le père Duhamel fut nommé professeur de seconde à Pont-Rousseau. Il prépara en même temps sa licence ès lettres et passa avec succès plusieurs certificats.

Mobilisé en 1939, il était démobilisé l’année suivante en zone libre et devenait directeur de Chamalières. Il insista tellement pour partir en mission qu’il reçut sa nomination pour le vicariat d’Abidjan, mais il ne lui fut pas possible de s’embarquer et il regagna Pont-Rousseau.

Entre temps, il avait déposé, chez Bloud et Gay, le manuscrit de son livre: « Mon curé et l’art moderne ». Les mêmes éditeurs lui demandèrent sa collaboration pour une encyclopédie sur l’art religieux. Chargé de « l’Art en mission », le père Duhamel se mit au travail. Il assurait plusieurs cours aux Naudières, mais surtout attendait la fin des hostilités pour gagner la Côte-d’Ivoire. C’était un confrère aimable et dévoué, toujours prêt à rendre service.

Le 16 septembre, il était sorti en ville de Nantes pour l’organisation d’une exposition de peinture, il se trouva sous un bombardement et mourut sous les étages effondrés de la maison où il se trouvait.

« Mon âme est un quadrige engagé dans l’arène
D’un monde merveilleux et terrible à la fois;
Et, cocher maladroit, ne sais guider les rênes
De mes quatre coursiers rebelles à ma voix.

« O Vierge, voulez-vous, soyez mon écuyère:
Disciplinez mon char de relais en relais,
Pour que je puisse entrer par la porte cochère
Dans l’éblouissement du céleste palais. »

J. Duhamel, 15/02/4