Société des Missions Africaines (SMA)

Internationale

Monsieur l’abbé Alexandre LECOMTE

Société des Missions Africaines – Province de Lyon

LECOMTE Alexandre né le 2 décembre 1891 à Plélon-le-Grand
dans le diocèse de Rennes
membre de la SMA le 31 juillet 1921
clerc minoré le 29 octobre 1922
décédé le 13 septembre 1923

1913-1918 service militaire, puis mobilisé
prisonnier en 1914 puis relâché
au front en 1915, blessé
1919-1923 Chanly puis Lyon

décédé à Lyon, France, le 13 septembre 1923,
à l’âge de 31 ans

Monsieur l’abbé Alexandre LECOMTE (1891 – 1923)

A Lyon, le 13 septembre 1923, retour à Dieu de l’abbé Alexandre Lecomte, à l’âge de 31 ans.

Alexandre Lecomte naquit à Plélan-le-Grand, dans le diocèse de Rennes, en 1891. Après ses études, il devenait garçon coiffeur jusqu’à l’âge de 19 ans. Il connut le « Sillon » et en fit partie jusqu’à sa condamnation par l’Eglise. En mai 1910, il entrait en même temps que le futur père Duhill à Pont-Rousseau.

Alexandre Lecomte travailla son latin et fit de rapides progrès sous la direction du père Furodet. Le service militaire (1913) et la guerre de 1914 vinrent interrompre ses études. Prisonnier dès le début de la guerre, il contracta une maladie, fut relâché et alla se reposer en Suisse. En mai 1915, il est de nouveau au front. Infirmier, il est blessé par un éclat d’obus alors qu’il soigne un camarade. En novembre 1916, il est de nouveau hospitalisé, cette fois pour une congestion pulmonaire. Il réussit à s’en tirer. Démobilisé, Alexandre Lecomte rentre à Chanly et fait le serment le 31 juillet 1921.

Venu à Lyon pour continuer ses études, il reçoit les deux premiers ordres mineurs en 1922. Peu après, malade des intestins et des poumons, il part à La Croix emportant ses livres de théologie. « J’espère être ordonné avec mon cours, écrit-il, mais rester en Europe, pendant que mes confrères vogueront vers l’Afrique, quel désastre! »

En juillet 1923, son transfert dans un sana de l’Ain fut décidé. Il s’arrêta à Lyon pour couper son voyage en deux. Il dut être hospitalisé à Saint-Joseph et la maladie fit alors de progrès surprenants.

Il s’endormit dans le Seigneur, offrant sa vie pour l’Afrique.