Société des Missions Africaines –Province de Lyon
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né le 11 mars 1909 à Lamballe dans le diocèse de Saint-Brieuc, France membre de la SMA le 29 juillet 1928 prêtre le 6 janvier 1936 décédé le 20 septembre 1995 |
1936-1959 Pont-Rousseau, professeur décédé à Montferrier, France, le 20 septembre 1995, |
Le père Jean BRIENS (1909 – 1995)
Jean Briens est né le 11 mars 1909 à Lamballe, dans les Côtes-d’Armor et le diocèse de Saint-Brieuc. Très vite, il rejoint la ville de Brest où ses parents, pâtissiers, ouvrent un commerce près de l’église Saint-Michel. Désirant devenir missionnaire, il fréquente l’école apostolique de Pont-Rousseau, près de Nantes, de 1921 à 1923, puis celle de Saint-Priest près de Lyon, de 1923 à 1925 et, enfin, celle d’Offémont, dans l’Oise.
Il entre ensuite à Chanly, en Belgique, pour son noviciat où il reste de 1926 à 1928. C’est là qu’il prononce son serment missionnaire le 29 juillet 1928. Puis il rejoint le grand séminaire de Lyon. Durant ses études de théologie, on lui demandera d’assurer une année d’enseignement à Baudonne, puis une autre à Offémont. Il est ordonné prêtre le 6 janvier 1936.
Il est nommé à Pont-Rousseau comme professeur d’anglais et de musique. Il y restera 23 ans. Mobilisé en 1939, il servira quelques mois comme infirmier à Alençon, avant de retrouver la maison de Pont-Rousseau.
En 1959, il reçoit enfin une nomination pour l’Afrique. Il rejoint le Dahomey où il est nommé professeur au petit séminaire de Ouidah. Six ans plus tard, on lui demande de rentrer. Il se retrouve à Chaponost, toujours comme professeur. Mais, en 1966, il retourne à la maison de Rezé où il va rendre de petits services à la procure, mais aussi dans diverses paroisses de Nantes, avant de rejoindre Montferrier-sur-Lez. C’est là qu’il s’éteint doucement, le 20 septembre 1995.
Le père Jean Briens ne nous a pas laissé beaucoup de documents pour nous permettre d’écrire sa biographie : il n’a pratiquement rien écrit. Il aura passé toute sa vie dans l’enseignement de l’anglais et aura travaillé à la formation de générations de missionnaires.
C’était surtout un musicien. On signale ce don particulier depuis ses études secondaires, lui reprochant quelquefois de négliger les autres matières pour la musique. Son arrivée est toujours un sujet de joie pour les pères, mais aussi pour les élèves. Il s’en trouve qui, dès le samedi soir, affinent leurs tympans pour mieux entendre les fugues, toccatas et rondos que l’infirmier en permission jouera, le lendemain, pendant la grand-messe.
Le père Bernard Curutchet a bien résumé sa vie dans l’homélie de la messe de ses funérailles : Nous sommes tous d’accord pour placer le père Briens dans le rang des petits, des confrères qui n’ont guère fait parler d’eux. Sa vie fut une vie sans histoire, sans prétention, absente de tout souci de paraître. Ses anciens élèves pourront illustrer, par des histoires pittoresques, une longue vie de professeur. Remercions-le surtout, aujourd’hui, de nous avoir aidés de tout son cœur à prier dans la beauté pendant tant d’années.